mercredi 24 février 2010

Le paradoxe du bilinguisme au Québec




Le bilinguisme est très présent au Québec car il fait partie de la politique institutionnelle du gouvernement fédéral. Cela se vérifie constamment dans la vie quotidienne.
Le bilinguisme est un atout non négligeable dans le monde professionnel et la plupart des administrations proposent un service bilingue.

Cependant, même si la plupart des Québecois luttent pour la préservation de la langue française dans la province, il n'est pas rare d'entendre des anglicismes dans les conversations.

Ces anglicismes donnent naissance à des expressions parfois très surprenantes :

"canceller un rendez-vous", "ceduler une date", "rushant", "clearer la place", la game de hockey", " des "wathever" placés en bout de phrase...

Paradoxalement, en marge de l'utilisation de ces anglicismes à l'extrême, il y a aussi le phénomène de traduction littérale de bon nombre d'expressions anglaises :

on ne dit pas "week-end" mais "fin de semaine", pas de "drive" mais "service au volant", pas de "happy meal" au Mc Do mais "joyeux festin"excusez nos références...



Il n'est pas rare d'assister à des conversations en franglais, ce qui est très étrange voire hallucinant !

Pourtant, en discutant avec des québécois, on se rend compte que beaucoup souhaitent préserver la langue française précisément pour ne pas se faire "dévorer" par les autres provinces anglophones et conserver ainsi cette singularité culturelle historique.


Dans ce cas, pourquoi créer un langage directement influencé par le pays de l'oncle Sam ? Pourquoi la langue de molière a-t-elle de plus en plus de mal à rivaliser avec celle shakespeare ? Le positionnement géographique du Québec peut-il à lui seul expliquer cette situation ?
Paraît-il que dans 50 ans Montréal sera une ville anglophone.

Le débat reste ouvert...

Cliquez sur le titre de l'article et vous aurez droit à un exemple...très édifiant.


2 commentaires:

  1. Il a l'ai aimé le Trudeau de la video ^^

    RépondreSupprimer
  2. ouais, il n'est pas mal dans le genre "fluent in frenglish" le Trudeau...

    RépondreSupprimer